dimanche 10 juin 2012

Botticelli- Le Printemps- Anne-Marie Daubanes


Eole ! Eole ! Tu me soulèves de terre ! Ne suis-je pas trop lourde ? Non mon amie le printemps me rend vigoureux et doux à la fois, l’air frais souffle sous mes ailes et nous pourrions ainsi partir très loin ! Je me sens si bien en ce jour de printemps et tu es si belle Chloris !
Que tu es bon Eole, le printemps te rend si tendre. Ton souffle caresse mes épaules. Ton souffle me fait tressaillir, ton souffle m’enivre. Je t’aime tant Eole. Sans toi, la vie ne pourrait être aussi douce.

Regarde la beauté de Flore ! Ce matin elle est sublime ! Les fleurs tombent par myriades sur elle. Les pervenches, les myosotis, les roses, les lilas l’embellissent d’heure en heure. Retiens ton souffle mon ami, laisse Flore se couvrir de tant de beauté, elle augure si bien ce jour nouveau. Souffle plutôt sur notre jeune Cupidon afin qu’il fasse tourner la tête de nos trois Grâces, qu’elles puissent ainsi ouvrir le cercle de leur danse qui nous entrainera dans la ronde.  Tu prendras la main d’Aglaé et nous tournerons jusqu’à l’ivresse.  Mercure nous rejoindra dans notre folle danse !
Ce matin est un jour nouveau, les roses envahissent le monde !

Oh Chloris ! Vénus est là, elle nous observe, Nous sommes bénis des Dieux.

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