mercredi 11 janvier 2012

Lettre à Amélie Nothomb- Michel Molinier

Amélie, puis-je vous appeler Amélie,
Ou  Esméralda, Rose ou Carmen !
Car non seulement je suis épris dans mes rêves de la belle danseuse gitane,
Mais  de Rose aussi car, vous  les femmes qui savez maîtriser l’art de la sensualité
Lorsque votre fleur éclose des l’aube vous enivre et vous grise…
De Carmen aussi, la charmante magicienne,                                                                                               
Comme vous, métamorphosée en orfèvre des couleurs et des ombres.

Mais soyons tout les deux malicieux,
Au loin les sujets trop graves,
Permettez-moi d’être drôle.
Le sujet est-il drôle ?
Permettez-moi d’être sérieux,
Car le sujet est sérieux.
Alors dansons sur les sons et les mots !
Comme  jadis le firent Bizet ou Hugo !
Jaillissons des ténèbres !
Engageons nous, même vers une joie  éphémère
Même affligé par le mal, d’une société en manque
De pépites  et débitrice à l’exagération !                                                                                                     
La sécu quasi cuite…
Le périf et les  religions…                                                                                                         Qui tournent en boucle en faisant des ronds !
Nous déplorons tous ces maux, parfois en rions !
Mais la collectivité devient irrémédiablement responsable,
D’un passé misérable,
Ou les guerres et les profits
Furent ne l’oublions pas  commis par nos frères ! Les enfants de Dieu !
Devons-nous cuire en Enfer ! Brûlé par les larmes de Satan ?

Les Grecs sont peu enclins à la pope-ésie !
Les Italiens surnagent envahit par la rouerie !
Et tandis que les ibères inhalent paraît il du formol ?
Nous, entre la gauche et la droite nous jouons de dièses et de bémols.
Hommes et femmes de pouvoir
Femmes et hommes de l’avoir
Si éloignées d’un docte  savoir !
Vanitas vanitatum, et omnia veritas
Mataiotês mataiotêtôn, kai panta mataiotês.
Où en est notre culture !

Amélie, pourrais-je toujours vous appeler Amélie,
Venez rejoindre ma mélancolie
Ne me mettez pas à l’index
Car je veux  fusionner dans mes textes
Mélusine, musicienne pointez vers moi votre doigt
Et souverainement, «  balancez » mon cortex !

Puissiez- vous nous honorez de votre présence, patiente, impertinente et constante.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire