Vos livres ? Des montagnes !
Pour la lecture de certains de vos livres il faut sérieusement s’encorder afin de ne pas dévisser au premier chapitre. Atteindre le sens que vous y avez mis, c’est pour moi toucher le sommet de la complicité littéraire.
Je m’aventure dans vos chapitres parfois vertigineux, parfois à pic. Je traverse les torrents de votre langage tourbillonnant. Je gravis les sentiers escarpés de vos mots abrupts et inconnus mais si soigneusement choisis.
Dévaler les dernières pages, m’arc-bouter sur les derniers mots et laisser le livre ouvert comme un sac à dos encore plein où je peux à tout moment retourner grignoter une phrase ou mâchouiller tout un passage, après avoir fait halte dans un refuge de silence.
Merci Amélie.
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