mercredi 26 octobre 2011

Très chère Amélie- Anne-Marie Daubanes


Très chère Amélie


Hier soir sur le petit écran je vous ai vu et entendu…. C’est toujours pour moi, un  moment qui ne manque jamais  de surprises.
Vous êtes originale, chère Amélie, dans le sens littéral du terme, comme le dit le bon Larousse : qui émane directement de la source. Oui vous êtes une source…
J’écris dans un atelier d’écriture et souvent vous êtes parmi nos mots…..
Mais là n’est pas mon propos…. Je souhaite vous entretenir d’une situation particulière : la critique.
Vous dites que les critiques ne peuvent être plus terribles que les durs propos de votre satanée grand-mère Belge. Je suis entièrement de votre avis ; les critiques familiales, à l’adolescence sont terrifiantes et nous devrions être très vigilants face à des jeunes en devenir. Mais je ne peux croire que vous ayez été laide à treize ans, comme l’avait décidé cette grand mère.
 Je pense au contraire, que vous aviez tant de choses dans votre jeune tête que certains adultes face à vous, étaient déconcertés et ne pouvaient supporter tant de différence.
 Car la dissemblance empêche la fusion et engendre la séparation.
 Merveilleux mot que le mot séparation ! Mais mot terrible dans les familles, mot souvent interdit. Pourtant le lieu d’apprentissage de la liberté et donc de la séparation devrait avoir lieu dans le creux des familles. Ainsi toute culpabilité liée à la différence disparaîtrait et les êtres seraient plus libres et plus joyeux.
En vous adressant ces paroles, cette femme a du vouloir empêcher vos élans et désirer vous clouer au sol ou vous garder près d’elle ? Ou était-elle simplement méchante comme d’autres sont aimables ?
 Sans le savoir, elle vous avait préparé à supporter toutes futures critiques….
Votre réussite est tout aussi éblouissante que vous. Tant de différence chez une jeune femme, ne peut engendrer que la beauté.
Bravo chère Amélie, merci de nous enchanter.

Anne Marie Daubanes 

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