Y’a les mots doux et y’a
les mots trop durs,
Les moribonds qui… n’en
peuvent déjà plus,
Accrochés aux vers par le bout de la rime
Destinés à lâcher, à
peine prononcés.
Y’a les mots-tifs et y’a
les mots tondus
Les moricauds qui… sont
déjà perdus
Dévastés et pointus,
tombés dans mon estime,
Partisans du débat,
vocabulaire de chien.
Y’a les mots doux et y’a
les mots qui durent,
Les mots d’adieu
résonnent dans la rue,
Maîtrisés, pas trop bien,
fatigués par la frime
Patinant sur le sable,
coquillages brisés.
Le dire, le dire, oui, le mot dire,
en rafale ou en string
Paraphrase, parachute, mais à la fin
c’est bing
Uppercut, langue de pute, tiens
prends ça dans la tronche
Tu crains la panne des sens, alors
ne dis plus rien,
C’est moche tu as raison mais oui,
ça fait du bien.
Et puis, y’a les mots tôt
et le bruit des motards,
Les mots qui filent vite,
assis en amazone,
Orthographe brûlée,
déclinaison penchée,
Dérapant sur ta bouche,
couchés sur le papier.
Modeste n’est pas son
nom, Mozart n’est pas son frère,
Pour finir cette strophe,
il nous faut l’ammoniac,
Trinitroluène, acide et
concision,
Morituri collant,
conclusion, set et Fin.
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