Inspiré de Voltaire, écrasé par Rousseau
Essayant vivement d'être toujours moins sot
J'écris un peu chaque jour en triturant les mots,
Titubant, hésitant sur ce
chemin si beau.
Liberté, poésie, gymnastique de l'humour
Alliées à mélodie sont là tous mes amours,
Au talent invisible, j'essaie de faire la cour
Le succès si fugace est toujours à la bourre.
Ô mon ami Audiard, tu pourras excuser
Ô mon ami Audiard, tu pourras excuser
Mes calembours bancals et jeux de mots usés,
Faire sourire, partager, juste un peu amuser,
La camarde reculer, la
faucheuse emmerder !
Parler de la musique et des sons métalliques,
Du blues de Chicago, guitares mélancoliques,
Reggae instrumental, africains excentriques,
Des punks trop agités, du Metal
romantique.
Ecrire pour exister, se marrer, protester,
Relancer des pavés, dézinguer les curés,
Couper les barbelés, capter les poings levés,
Malraux pas oublier et Rimbaud
célébrer.
Inspiré de Voltaire, écrasé par Rousseau,
Aux pieds de ces géants, je suis un vermisseau
Si j'écris quelques vers, c'est pour chasser le beau,
Grimace pour le destin et coup d'épée dans l'eau ?
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